Les élections municipales du 11 mars approchent et la campagne électorale bat son plein. De la droite aux verts en passant par le PC et le PS tout le monde y va de ses promesses d'un avenir meilleur pour la ville et ses habitants. Tous les six ans ils nous ressortent leurs discours démagogiques sur l'insécurité, la misère, le chômage, les budgets sociaux, l'aménagement urbain ou la démocratie "citoyenne " pour les plus ambitieux. Paroles...
Ces partis prétendent que leur gestion sera au service du plus grand nombre mais ils ne font que servir leurs maîtres. Le capitaliste Michelin sympathise avec la droite, le patron de Danone avec la gauche. Tous licencient avec la complicité du gouvernement de droite hier, de gauche aujourd'hui. La responsabilité du PS appuyé par le PC et les verts est écrasante. Les lois Aubry ont permis la flexibilité, la précarisation du travail, le gel des salaires, le PARE va permettre d'écraser encore plus les chômeurs et les salaires de ceux qui travaillent. Les attaques sur les retraites sont repoussées mais pas annulées. La reprise ? Celle des profits certainement, mais la misère s'accroît. Les emplois stables disparaissent au profit d'emplois précaires. Les chômeurs sont remplacés par des travailleurs pauvres payés à des salaires de famine.
Il faut que cela change. Seule la lutte des travailleurs peut faire reculer la bourgeoisie. Les élections municipales, comme les élections nationales, n'ont jamais eu pour but de changer la société, sinon cela fait longtemps qu'on les aurait interdites. Une société se combat en se groupant, en résistant, en ayant une politique pour les exploités, mais aussi en se comptant. Chaque travailleur croit qu'il est isolé, qu'il est le seul à voir ces choses là. Les partis gouvernementaux de droite comme de gauche sont seuls à se faire entendre. Une municipalité aux mains des révolutionnaires ne pourrait répondre à tous les problèmes. La misère par exemple ne peut se régler qu'à l'échelle d'un pays, voire de l'Europe ou du monde. Mais une telle municipalité pourrait servir de base arrière pour la lutte des travailleurs. Elle impulserait une vraie démocratie, le contrôle des travailleurs sur le budget. Elle aiderait les travailleurs de la région à lutter contre les expulsions et les licenciements. Bref, à prendre leurs affaires en main. Le rôle des conseillers municipaux révolutionnaires serait d'aider aux combats inévitables qu'il va bien nous falloir livrer.
Léo
Saint-Ouen Luttes n° 11 du 1er mars 2001
Le précédent article de Sol sur les possibilités d'action d'une municipalité pour l'emploi d'une part, et les débats au sein de notre journal sur les élections municipales d'autre part, ont conduit à des positions différentes dont celle qui suit et qui va être plus développée.
Sans dresser un inventaire complet des compétences d'une municipalité, il faut noter que globalement les communes ont de plus en plus de capacité à agir sur différents sujets.
"La Mairie" peut agir sur l'emploi ; elle est le plus gros employeur de Saint-Ouen ! Elle peut aussi subventionner les syndicats "représentatifs" ceci ne l'empêche pas de pouvoir se comporter comme un employeur traditionnel et d'imposer des réorganisations du travail sans écouter les revendications de ses propres salariés. Outre la récente grève des personnels de service des écoles, il faut se rappeler aussi celle des assistantes sociales qui, il faut le savoir, demandent régulièrement leur mutation et ne restent jamais longtemps à Saint-Ouen du fait de leurs conditions de travail mais aussi de la politique sociale de la Ville. Celle-ci fait aussi appel à des grands groupes industriels pour assurer des missions de service public en exploitant leurs employés, rappelons-nous la grève des éboueurs de décembre 2000.
Concernant l'aménagement urbain, la municipalité favorise l'implantation de multinationales alors que ces grands groupes capitalistes qui nous exploitent ont amplement les moyens de construire leurs bureaux. Pour faire plaisir à ces suceurs de sang, elle est même prête à raser des îlots entiers d'habitation. La municipalité a en effet des pouvoirs importants en matière de logement. Elle a, avec l'Etat, les collecteurs du 1 % patronal... la capacité d'attribuer des logements sociaux, elle peut aussi en délivrer sur son "parc privé". Elle peut aussi laisser pendant une vingtaine d'années des familles dans des taudis et répondre favorablement dans les six mois à une autre demande de logement. Elle accepte aussi régulièrement l'expulsion de familles de leur logement.
La mairie peut aussi subventionner des associations pour qu'elles obtiennent des locaux et des permanents, elle prête aussi des locaux à certaines associations, mais dans le même temps elle refuse des locaux à d'autres. Elle peut aussi promettre de «faire plus pour la vie associative» à chaque veille d'élections ; les élus reparlent de transformer la gare Godillot en Maison des associations alors qu'ils en avaient déjà parlé la veille des élections de 1995 sans avancer d'un iota. Pire, ils ont contribué à casser la seule expérience de local associatif autonome, rue Farcot, en poussant à l'expulsion des occupants du lieu réquisitionné.
Ses pouvoirs ne sont pas négligeables aussi sur l'environnement, elle peut ainsi nous donner des poubelles bleues et laisser brûler l'une des plus grosses usines d'incinération de la région depuis maintenant plus de cent ans. La municipalité peut aussi faire des pistes cyclables, elle l'a même en tête alors que cela lui paraissait farfelu, depuis des années. Ses pouvoirs d'intervention sont aussi importants au niveau de la culture, des vacances des enfants, de l'aide sociale, du sport (au fait ça devient quoi cette histoire d'aménagement du stade Bauer dont on nous a cassé les pieds pendant des mois ?), de l'aménagement des puces...
Bref, la municipalité a une foule de moyens d'agir et la réapparition sur le marché de nombreux candidats à la gestion de la ville montre que ce pouvoir ne laisse pas indifférent.
Cela dit, que ferions-nous, nous qui critiquons ce pouvoir municipal ? Et bien, nous n'en voulons pas de ce type de pouvoir ! Nous ne voulons pas participer à un pouvoir qui sera maître de la ville pendant six années sans rendre de comptes à ceux qui les ont élus. Nous voulons que le pouvoir municipal soit aux mains de la population, nous voulons que ceux qui y siègent soient désignés par des assemblées de quartier où les habitants puissent réellement exprimer leurs problèmes, leurs envies, leurs projets... Nous voulons que ces élus puissent être changés quand les assemblées le décident mais aussi qu'ils ne puissent pas avoir des mandats interminables. Nous ne voulons pas passer un demi-siècle avec deux seuls maires comme cela a eu lieu à Saint-Ouen depuis l'après-guerre. Nous voulons pouvoir contrôler les actions des personnes que nous aurons élues, nous voulons qu'elles nous rendent des comptes et les révoquer quand nous le voudrons. Nous voulons aussi que les employés municipaux s'organisent eux-mêmes sans hiérarchie mais avec les assemblées d'habitants.
« Vous êtes fous, la population et les travailleurs ne sont pas prêts ? » vont nous rétorquer tous les prétendants au pouvoir. Et bien, travailleurs, mal-logés, sans-papiers, chômeurs, exploités, tous ceux qu'on ne veut plus voir au nom de la mixité sociale... organisons-nous nous-mêmes pour prendre en main nos affaires, développer des réseaux de solidarités, agir concrètement au quotidien et luttons pour que la politique municipale prenne en compte nos revendications sans attendre d'avoir à donner notre voix une fois tous les six ans. Mais si la municipalité a de plus en plus de capacités, elle ne peut pas tout, et un combat pour une Commune où le peuple ait le pouvoir passe aussi par une lutte quotidienne dans les usines et les bureaux pour que les travailleurs mettent fin au pouvoir des capitalistes qui s'entendent parfois si bien avec « nos » élus.
Laurent
Saint-Ouen Luttes n° 11 du 1er mars 2001
Saint-Ouen a 28 000 salariés pour une population active de 20 000 personnes. On vient donc travailler à Saint-Ouen. Mais il y a 3 600 demandeurs d'emploi, surtout de longue durée, sans compter les allocataires de RMI et les jeunes qui ne sont pas inscrits à l'ANPE. Un habitant sur quatre ou sur cinq est sans emploi. Le maire adjoint du Mouvement des citoyens proche du PS préconise «d'accompagner l'implantation d'entreprises sur la ville», c'est-à-dire de les subventionner. Le groupe communiste se flatte de sa politique foncière qui «rend la ville particulièrement attractive pour les grandes entreprises du tertiaire». Le groupe RPR, UDF et divers droite n'est pas en reste «puisque le patron est nécessaire et indispensable, la ville doit lui assurer un environnement propre et sûr», affirme A. Kalajdjian. Tous jouent le jeu du marché capitaliste, et c'est un échec. La Mairie a beau subventionner les entreprises pour qu'elles emploient des travailleurs, le résultat est là : un habitant sur quatre ou sur cinq est chômeur. Et même quand les emplois sont crées par la «reprise économique», ils sont précaires, mal payés, flexibles et surtout dans le tertiaire. Subventionner les capitalistes pour qu'ils créent des emplois, c'est de l'argent jeté par les fenêtres, d'autant que le budget de la Mairie est limité.
Quelle serait la politique d'une municipalité qui refuserait le jeu du marché capitaliste et qui aurait à cúur de défendre jusqu'au bout les intérêts des travailleurs ?
Les besoins sont criants.Plutôt que de donner en vain de l'argent aux employeurs pour qu'ils créent de l'emploi, elle embaucherait directement des employés municipaux, des assistantes sociales, du personnel des crèches, à la protection maternelle et infantile, d'aide aux personnes âgées et handicapées, etc... On pourrait utiliser cet argent pour compléter des retraites bien souvent misérables et pour faire des grands travaux. Pas pour créer des Landy-France comme à Saint-Denis, c'est-à-dire de vastes pôles de bureaux pour subventionner des promoteurs immobiliers comme Bouygues, Eiffage, etc. Non ! Il faudrait redonner aux services publics et aux services sociaux les moyens qui leur manquent, créer des transports en commun valables, rénover ou bâtir des logements modernes, salubres et bon marché pour les travailleurs. Bien sûr l'argent des impôts locaux et de la taxe foncière ne suffirait pas pour construire tout cela et améliorer les moyens de transport. Mais nous payons des impôts à l'état et non seulement des impôts locaux. Cependant même une «bonne municipalité» n'aurait pas la force par elle-même d'imposer à l'état de payer ce qui est dû aux travailleurs. Seule une mobilisation de la population permettrait d'aller chercher l'argent, plus haut, dans les caisses de l'Etat. En retour une mairie aux mains des travailleurs pourrait devenir un point d'appui pour développer les luttes, et pas seulement à Saint-Ouen. En effet, le chômage, surtout en période de reprise, ne provient pas du jeu obscur du marché mais du fait que la bourgeoisie capitaliste est à l'offensive contre le monde du travail. Seules des luttes générales peuvent changer ce rapport des forces, obliger les grandes sociétés à embaucher.
Une mairie aux mains des travailleurs lutterait résolument aux cotés des travailleurs de l'Alstom, une entreprise qui fait d'énormes bénéfices et se propose de licencier des travailleurs. Une telle municipalité préconiserait l'expropriation sans indemnité des capitalistes qui refusent d'embaucher. Une mairie ouvrière viserait essentiellement à soutenir politiquement la généralisation des luttes en s'appuyant sur la mobilisation des travailleurs. Elle aiderait par tous les moyens dont elle dispose à l'organisation des travailleurs, des chômeurs, des militants les plus actifs de la ville dans des comités qui décideraient et organiseraient les habitants. Elle s'appuierait sur les associations pour développer, amplifier et généraliser la lutte des travailleurs de la région contre les capitalistes et leur gouvernement. Le chômage n'est pas engendré par la politique de la municipalité, mais par celle des firmes capitalistes appuyées par l'état à leur service. Un maire, un futur maire, une équipe municipale, qui refuserait la logique du marché et qui poserait les problèmes en ces termes, mériterait notre soutien et celui des travailleurs.
Léo
Un article exprimant un point de vue différent sera publié dans le prochain numéro de SOL.
Saint-Ouen Luttes n° 10 du 1er février 2001
SAINT-OUEN
La carte du tertiaire
Les capitalistes semblent apprécier la politique menée par le PC, aussi bien à Saint-Ouen qu'au niveau du Conseil Général de Seine-Saint-Denis. C'est ce qui ressort d'un article du journal financier Les Echos du 25 mai 2000, intitulé : « Un complexe de 32 000 m2 de bureaux à Saint-Ouen. L'ensemble, baptisé Euro-Atrium, devrait être livré en juin 2001. » Extraits. « L'Euro-Atrium est un bâtiment triangulaire transparent, avec des façades vitrées, associant le verre, le métal et le granit. Il s'élève autour d'un vaste atrium couvert d'une verrière. Son entrée monumentale ouvre sur un jardin intérieur, distribuant les deux halls. Sa façade, dessinée en arc de cercle, donne sur le boulevard périphérique, avec vue, au loin, sur le Sacré-Coeur. Les plateaux de 3 800 m2 offrent une capacité de 300 personnes par étage. Les futurs utilisateurs bénéficieront d'un restaurant d'entreprise de 1500 couverts, d'une cafétéria, d'un auditorium de 150 places, d'un espace-club avec trois salons privés et d'un centre de remise en forme, avec salle de musculation, hammam, sauna... » Cet immeuble est en construction derrière le RER, sur le terrain de l'ancienne usine Renault. Au fil des années, Saint-Ouen, de ville ouvrière, devient ville tertiaire.
« Jacqueline Dambreville, commente Les Echos, maire PC de cette commune de la première couronne parisienne, joue la carte de la tertiarisation progressive de l'économie locale et de l'accueil de sièges sociaux de grandes entreprises ». Mais Jacqueline Dambreville n'est pas toute seule, « la ZAC Victor Hugo (est) aménagée par la Sidec, un des outils d'aménagement du Conseil Général de Seine-Saint-Denis. » Tout cela est bien beau. Mais est-ce que ça va créer de l'emploi pour les chômeurs ? On peut sérieusement en douter. Il y-a peu de chances que nombre d'entre eux trouvent du travail dans ce type de société. N'est-ce pas plutôt un moyen pour la mairie de se sortir de ses difficultés financières en attirant de nouvelles entreprises pour toucher un surcroît de taxe professionnelle ?
Loïc
SAINT-OUEN
Les assistantes sociales en ont marre.
Le Mercredi 24 mai, les assistantes sociales et les secrétaires du service social, situé 19 rue des Rosiers, étaient en grève. Elles demandaient à être entendues par leur employeur, la Municipalité, afin d'améliorer la qualité de leur service. Celui-ci reçoit 150 personnes chaque jour, et les délais d'attente vont de 1 à 2 mois. Les professionnels épuisés ne restent jamais longtemps à Saint-Ouen et cherchent des postes ailleurs. Ils demandent donc une réorganisation de leur travail pour améliorer la qualité de l'accueil, plus de personnel et de moyens financiers. Ils refusent aussi « d'être les exécutants au service d'une politique de précarité » et dénoncent l'absence d'hébergements sociaux, de logements et de travail pour la population.
Laurent
Saint-Ouen Luttes n°5 du 23 Juin 2000
SAINT-OUEN - RUE PASTEUR
A petits propos de la Maison de quartierŠ
Nous sommes en Novembre 96, les associations DAL, Echanges et le syndicat CNT 93 cherchent un local à St Ouen et démarchent en vain les pouvoirs publics, notamment pour faire du 6 rue Pasteur une maison de quartier. Un matin d'automne, nous pénétrons dans cette superbe demeure bourgeoise, vide depuis de nombreuses années, et située dans le quartier Garibaldi, où plusieurs d'entre nous habitent. Comme les circuits électriques et les arrivées d'eau ont été sabotés pour rendre le lieu inhabitable, nous changeons de destination pour le 31 rue Farcot où une usine désaffectée accueille parfois des sans abris. Ces 500 m2 appartiennent à une famille de Neuilly-sur-Seine, nous en avons besoin et pas elle. Cette adresse abritera 2 ans 1/2 des activités syndicales, associatives, festives, militantes. Elle servira également, et par la force des choses, de résidences temporaires à de nombreuses familles ou individus exclus du logement social. Le constat du succès de ce lieu n'est plus à faire, il est devenu un lieu de vie et de luttes dans un environnement triste et mort. Mais, incité par la mairie, le propriétaire obtiendra notre expulsion en août 99.
Pendant ce temps, courant 98, qu'est devenue le 6 rue Pasteur ? Et bien la mairie a choisi d'en faire ce pourquoi nous l'avions sollicitée, c'est-à-dire une maison de quartier. La maison a été réhabilitée, aux frais du contribuable et va accueillir des activités municipales. Seulement, et suite à l'expulsion de la rue Farcot, le problème de locaux associatifs refait surface. Après un an d'activités en dessous de sa capacité, la mairie décide de fermer le 6 rue Pasteur pour un an encore afin d'y procéder à de nouveaux travaux d'un montant de l'ordre de 3 millions 500 mille francs. Enlever les anciennes tomettes, détruire le superbe parquet en chêneŠ on ne voit pas l'utilité de ces travaux si ce n'est refaire une nouvelle inauguration à la veille des municipales et empécher que les habitants et associations du quartier puissent avoir un lieu où se retrouver. En effet, la Mairie a refusé d'ouvrir les portes de cette maison à l'association Echanges.
L'expérience des locaux associatifs de la rue Farcot a conduit la mairie à reprendre l'idée à son compte, et c'est tant mieux, mais nous ne pouvons prétendre à aucun espace dans une maison de quartier initiée grâce à cette réquisition ?
N'aurons-nous que ce que nous prendrons ?
Alice
Saint-Ouen Luttes n°3 du 14 avril 2000
SAINT-OUEN
Un commissariat des loisirs et de la culture ?
Connaissez-vous M. Bernard Perego, président du groupe " Mouvement des citoyens " au Conseil Municipal ? Dans un tract distribué début décembre, il cherche à se faire connaître des habitants en proposant l'égal accès de tous au savoir, à l'emploi, au logement, à la culture, aux loisirsŠ Des propositions qui ne mangent pas de pain, surtout quand on propose comme moyen d'actions, la création d'une commission de plus : la Commission d'accès à la Citoyenneté (CODAC). Plus concrètement, le verso du tract nous montre les moyens mis en place : un contrat local de sécurité, de la police de proximité pour les puces et la construction d'un nouveau commissariat sur l'ancien terrain de l'entreprise Valéo, rue Dieumegard.
Et oui, quoi de mieux pour l'accès à la culture et aux loisirs, aux yeux de M. Perego, que la création d'un commissariat. Et pour combler le vide de ces terrains laissés à l'abandon par les boîtes qui ferment, ce Monsieur, qui est maire adjoint au développement économique de la ville, va-t-il un jour proposer de construire aussi des prisons ? peut-être pour faciliter l'accès au logement ? va-t-il, comme aux Etats-Unis, les faire construire par les détenus eux-mêmes, pour les aider à avoir un emploi ?
Laurent
Saint-Ouen Luttes n°1 du 7 février 2000
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