Saint-Ouen Luttes

 

SAINT-OUEN

Locataires en colère.

Au 50 rue du Docteur Bauer, le 14 mars, les habitants ont affiché leur colère en accrochant des banderoles. Des locataires se plaignent de certains travaux. "Comme la devanture refaite avec de la peinture à l'eau, problèmes d'électricité : prises mal installées, baguettes grossières, une ventilation bruyante et qui dégage de la poussière". De plus, un hausse de loyer est prévue au mois d'avril et une partie des résidents sont contre et sont prêts à ne pas laisser faire et en appellent au Tribunal d'Instance de Saint-Ouen pour essayer de faire bloquer cette augmentation. Les locataires du 50 rue du Docteur Bauer ont bien raison de ne pas se laisser faire.

Koé

EDUCATION NATIONALE

Allègre parti, rien n'est réglé.

Jospin a été obligé de larguer Allègre sous la pression des enseignants et des parents d'élèves. Mais le départ du "fusible" et son remplacement par Jack Lang ne change rien quant au fond. Les problèmes restent entiers. Si Jospin a crû s'en tirer en lâchant un malheureux milliard à l'Education Nationale, 0,33 % du budget de l'Education (contre 14 % d'augmentation des profits en Bourse cette année), il se trompe. Par contre, il a octroyé cette année 100 milliards de subventions aux industriels et aux banquiers.

Deux poids, deux mesures. Rien n'est réglé. Les réformes programmées par Allègre, Jack Lang entend bien les continuer, mais avec le sourire. Elles auraient pour résultat de dévaloriser encore plus l'enseignement professionnel, de vider les diplômes de leur contenu, de diminuer le nombre d'heures de cours, d'accentuer les inégalités, de multiplier encore le nombre de classes surchargées, de pouvoir encore moins remplacer les enseignants malades.

Les demandes des enseignants sont justes et restent d'actualité. Non, il n'y a aucune raison d'accepter les suppressions de classes et de postes à la rentrée. Oui, il faut embaucher des enseignants, des infirmières, des assistantes sociales, du personnel ATOSS, des conseillers d'orientation, des surveillants. Si l'on veut une éducation de qualité, il est nécessaire d'obtenir du personnel en nombre suffisant, de pouvoir construire d'autres écoles, lycées, collèges, facultés, et qu'il y ait le matériel pédagogique adéquat. Oui, les conditions de travail dans l'enseignement se dégradent pour les enseignants, la vie devient plus difficile pour les parents, et les enfants de travailleurs n'auront plus droit qu'à une éducation au rabais. Ils n'ont pas à faire les frais de cette situation. De l'argent, I'Etat en a plein les caisses. Si cela ne suffit pas, il n'y a qu'à prendre sur les super-bénéfices des grosses entreprises.

 

Léo

INTERNATIONAL

Tchétchènie, la sale guerre continue.

Sous prétexte de lutter contre les attentats des terroristes tchétchènes, attentats selon toute vraisemblance orchestrées par la police secrète russe, la guerre en Tchétchènie se poursuit avec son cortège de fusillades, de pillages, de viols, de tortures dans les camps de filtration russes. La population est prise en étau entre les nationalistes tchétchènes qui ont instauré la charia, loi islamique héritée du Moyen âge, et la soldatesque russe qui veut se revanche sur la défaite qu'elle a connue lors de la 1ère guerre et qui a fait plus de 50 000 morts de 1994 à 1996. Les dirigeants occidentaux malgré les protestations pour la galerie laissent faire. Ils espèrent que Poutine, élu grâce à l'exacerbation du nationalisme russe anti-tchétchène, puisse restaurer un état fort, un partenaire fiable pour l'impérialisme. Le peuple tchétchène a le droit de s'autodéterminer et la condition première en est le retrait des troupes russes hors de Tchétchènie.

Léo

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