Saint-Ouen Luttes

Tous ensemble pour manifester notre mécontentement.

Il y a un véritable ras-le-bol chez les travailleurs des services publics qui ne savent pas où donner de la tête. Grèves et manifestations se succèdent à la Poste, dans les hôpitaux, à la RATP, aux Impôts. Grogne à la Sécurité sociale et dans les CAF. Il manque des effectifs partout.

Les 35 heures sauce Aubry ont pour conséquence non pas l'embauche, mais au contraire, la réduction des effectifs, l'augmentation de la charge de travail, le grignotage des pauses, bref l'intensification de l'exploitation.

Les caisses de l'Etat et des grandes entreprises sont pleines. Les revenus de 28 000 dirigeants d'entreprise auraient augmenté de 60 % depuis un an. Jamais l'injustice sociale n'a été aussi grande. L'argent, il y en a. Mais pas pour les hôpitaux, la Poste, le logement ou la protection sociale.

La combativité des travailleurs se manifeste par à-coups, dans le secteur public et dans certaines entreprises privées. A l'Alstom Saint-Ouen, la découverte fortuite dans une " poubelle informatique " d'un plan de suppression de 184 postes a immédiatement suscité des débrayages dans l'usine.

Les chauffeurs routiers font des barrages contre l'allongement des horaires de travail accordés aux patrons par le gouvernement. Par la faute des directions syndicales, grèves et manifestations se déroulent en ordre dispersé. Pourtant, il est nécessaire de s'y mettre ensemble pour les mêmes revendications : pour une véritable réduction du temps de travail sans flexibilité, avec embauches correspondantes, pour une augmentation générale des salaires.

 

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