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Le musée d'Art et d'Histoire de Saint-Denis, 22 bis rue Gabriel Péri à Saint-Denis (tél. 01 42 43 05 10), nous offre jusqu'au 19 juin 2000 une exposition de photos, par un photographe de la Commune, Bruno Braquehais (1823-1874), de tableaux, dessins et témoignages historiques. Du lundi au samedi, de 10 heures à 17 heures. Dimanche de 14 heures à 18 h 30. Sauf le mardi. Les photos sont très parlantes, mais manquent parfois d'explications. Rappelons donc l'essentiel.
En 1871, après la défaite de Sedan et l'abdication de Napoléon III, Paris est assiégée par les Prussiens. Le gouvernement de Thiers, réfugié à Versailles, veut désarmer le peuple, récupérer les canons achetés par les travailleurs parisiens. C'est l'insurrection le 18 mars. La Commune est proclamée le 28 et le mouvement s'étend à Lyon, Marseille, Narbonne, Toulouse, Saint-Etienne. Pendant sa courte existence, la Commune prendra des mesures radicales. Disposant du pouvoir exécutif et législatif, les élus et les fonctionnaires de la Commune, juges, policiers, etc... étaient responsables, révocables à tout instant et rémunérés d'un salaire ouvrier. L'armée fut remplacée par une garde nationale, l'armée de la classe ouvrière. L'Eglise fut séparée de l'Etat, on lui supprima tout droit d'ingérence dans les établissements d'enseignement, ouverts à tous gratuitement. La Commune, ce fut le premier pouvoir révolutionnaire prolétarien. Rien à voir avec un gouvernement de " gauche ". La bourgeoisie, ivre de revanche sur les travailleurs barricadés dans Paris, mit fin à la Commune par un véritable carnage au cours de la semaine sanglante du 22 au 28 mai 1871. Mais comme dit la chanson : « Souviens-toi, Nicolas, que la Commune n'est par morte... ».
Koé
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