Saint-Ouen Luttes n° 7 - 30 septembre 2000

A Saint-Ouen, Il n'y a pas de Tziganes heureux (suite du n°6) - Saint-Ouen Alstom TSO: 147 au lieu de 194 - Brèves : RATP : il y a de la police... mais où est la justice ? - Non au licenciement d'une infirmière à l'hôpital d'Argenteuil ! - L'éditorial : Au nom de la mixité sociale, on vire les pauvres ! - Sur un seul fichier : Tous les articles du numéro 7

RATP : il y a de la police... mais où est la justice ?

Jean-Charles a été arrêté en décembre 1997 par cinq agents de sécurité (GPRS qualifiés "Rambos du métro") pour la diffusion d'un tract réclamant l'accès au service public des transports pour tous, an particulier pour les travailleurs sans emploi et les précaires à la recherche d'un travail, obligés d'effectuer des démarches administratives. Allocataire du RMI, il a été condamné à une amende de 2650 F, soit plus d'un mois de son revenu, et on lui refuse l'aide juridictionnelle. Non seulement, on voudrait financièrement l'empêcher de se défendre mais il est verbalisé pour " propagande et distribution de tracts ", une réglementation instaurée en 1942 par le régime de Vichy que la RATP continue d'appliquer.

Relou

 

Non au licenciement d'une infirmière à l'hôpital d'Argenteuil !

Le 14 août, le directeur de l'hôpital d'Argenteuil a licencié Edith Lecocq qui exerce son métier depuis 30 ans dont 5 dans cet hôpital sous prétexte de s'être rendue dans un autre service lors d'une garde de nuit, pratique pourtant courante. Après avoir créé un syndicat SUD, il y a un an, elle militait contre les conséquences de l'introduction des 35 heures en équipe de nuit qui aurait fait perdre 2000 F aux infirmières. Avant même de prendre la sanction que l'on sait, la direction l'a mutée en journée avec une perte de salaire de 3000 F. Un comité de défense s'est constitué pour obtenir sa réintégration au poste qu'elle occupait.

Léo

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