Saint-Ouen Luttes n° 8 du 5 novembre 2000

Saint-Ouen Alstom TSO : Un plan peut en cacher un autre - Unedic, impôts : Il n'y en a que pour le patronat - Bréves : Des bureaux et des hôtels en no man's land - Mais si, il y a des logements à Saint-Ouen... Bréves suite : L'expulsion des tsiganes continue - Nom d'un collège ! - Ouf ! - L'éditorial : Quelles perspectives pour la lutte du peuple palestinien ? - Sur un seul fichier : Tous les articles du numéro 8

L'expulsion des tsiganes continue.

Après les expulsions de la rue Farcot et de la rue des Bateliers, une dizaine de familles tsiganes ayant trouvé refuge avenue du Capitaine Glarner où elles campaient dans leur véhicule, ont été expulsées au petit matin. Leurs voitures ont été provisoirement saisies et la police les a fait déguerpir. Quatre grosses pierres ont été placées pour bloquer le passage (longeant l'usine Citröen et les futurs entrepôts Conforama) où les familles s'étaient installées, afin qu'elles ne puissent pas y revenir. Ce n'est pas parce qu'aucun site de stationnement pour les gens du voyage n'est aménagé dans la ville que les tsiganes doivent payer ce manquement en se faisant jeter !

Nous vous signalons la sortie récente de l'excellent livre de Claire Auzias, Samudaripen, Le génocide des Tsiganes, Editions de l'Esprit frappeur : 20 F

Nom d'un collège !

Toujours pas de nom retenu pour le 3ème collège de Saint-Ouen. La municipalité souhaite qu'il prenne le nom de l'ancien maire communiste Fernand Lefort, les professeurs souhaitent quant à eux que ce soit le musicien tsigane Django Reinhardt qui soit célébré. Si, comme cela se confirme, un référendum local est lancé, nous vous appellerons à voter : « Le fort en musique : Django ! »

Laurent

Ouf !

Un habitant de Saint-Ouen mondialement connu est le tsigane Django Reinhardt. Par chance, il n'a pas été expulsé comme ceux de l'avenue du capitaine Glarner...

Léo

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