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SAINT-OUEN
PCA Citroën Saint-Ouen condamné
Citroën Saint-Ouen a été condamné par la justice à payer des sommes allant de 40 000 F à 120 000 F à cinq militants de la CGT. Pendant des dizaines d'années, ils ont tous été bloqués dans leur évolution de salaires à cause de leur activité syndicale, n'ont jamais eu de promotion individuelle. Citroën a toujours fait la chasse aux militants de la CGT et a soutenu par tous les moyens le syndicat patronal, la SIA, l'ex-CSL, anciennement CFT, qui s'était tristement illustré pour ses exactions contre les travailleurs. Pendant très longtemps les élections dans l'entreprise étaient truquées. Les ouvriers devaient ramener le bulletin de vote CGT à leur chef, certains électeurs soupçonnés d'être de la CGT étaient interdits de vote, d'autres dénoncés par les mouchards de la direction.
- C'est bien connu, pour avoir de la rallonge à Citroën, les ouvriers doivent être dans la ligne, les autres ont toujours eu leurs salaires bloqués, et pas seulement les délégués. Pour avoir la paix sociale, le système Citroën, que le directeur actuel Folz prétend changer, a bien servi la société PSA, devenue PCA (Peugeot Citroën Automobile) : c'est-à-dire, les plus bas salaires dans l'automobile et le syndicat à sa botte pour signer les accords pourris, y compris les 35 heures (3 semaines de congés d'été, 1000 F de moins par mois à cause de l'annualisation, etc...) Ce système, un juge l'a condamné, mais pour le changer? La lutte collective des travailleurs s'impose.
Léo
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