Saint-Ouen Luttes

Sommaire du n° 10 du 1er février 2001

Ras le bol des miettes !!!, Que peut faire une municipalité contre le chômage ?, Office HLM de Saint-Ouen : Refus de logement au nom de la mixité sociale !, Alstom : Recul partiel de la Direction - Deux travailleurs en correctionnel, Grève du personnel des cantines, Accords Unedic : Le PARE ne profite qu'aux patrons !, L'éditorial : Face aux attaques du MEDEF et du gouvernement, Va-t-on en rester là  ? Tous les articles du n°10

ACCORDS UNEDIC

Le PARE ne profite qu'aux patrons !

Les salariés ne veulent pas d'un "accord" qui met définitivement en pièces un principe fondamental de solidarité entre tous. En fondant la Sécurité Sociale il s'agissait d'allouer solidairement les cotisations (une partie du fruit de notre travail) à la prévention des risques de la vie dont nous ne sommes pas responsables (les maladies), et d'assurer une fin de vie correcte aux travailleurs (les retraites). C'est la même chose pour l'UNEDIC. Ce n'est quand même pas nous qui sommes responsables du chômage et du travail précaire ! Comme pour la Sécu, l'argent de nos cotisations ASSEDIC doit nous servir à vivre décemment en cas de perte ou d'attente d'emploi. La nouvelle Convention UNEDIC casse tout en transformant définitivement la solidarité en "assurance individuelle" : si on a assez cotisé, et si on signe individuellement un PARE (qui risque fort de nous amener à un boulot précaire), on est momentanément indemnisé. Sinon on est renvoyé à la Charité Publique.

Le but avoué du MEDEF est d'organiser les conditions de l'emploi comme bon lui semble : salaires, horaires, charge et conditions de travail, et de forcer les salariés à accepter la dégradation continue des conditions d'emploi. Sous couvert "d'aide au retour à l'emploi", le PARE est un formidable outil visant à contraindre les demandeurs d'emploi à accepter en fin de course n'importe quel boulot précaire. En agréant cet "accord" pourri, le Gouvernement rend une fois de plus service au MEDEF.

Relou

 

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